Le Dakar 2010 c’est du passé, mais voici les photos officielles des Race Touareg 2, ainsi que des Amarok d’assistance. Amarok dont c’était la première apparition publique officielle, hors expositions statiques.
Volkswagen a pris le départ du « Dakar » 2010 non pas avec quatre équipages d’usine, comme c’était le cas auparavant, mais avec cinq. Les Race Touareg ont été confiés aux tandems Giniel de Villiers/Dirk von Zitzewitz, Carlos Sainz/Lucas Cruz, Nasser Al-Attiyah/Timo Gottschalk, Mark Miller/Ralph Pitchford etMauricio Neves/Clécio Maestrelli.
Giniel de Villiers & Carlos Sainz
Les deux nouveaux frères ennemis du Dakar chez VW : Carlos Sainz (ci-dessus à droite) et Nasser Al-Attiyah (ci-dessous à droite), respectivement premier et second de cette édition.
Timo Gottschalk & Nasser Al-Attiyah
Dirk von Zitzewitz
Après son impressionnant doublé lors de l’édition 2009 de l’épreuve, la marque s’était soigneusement préparée à la défense de son titre en janvier 2010. À cet effet, trois Race Touareg ont participé au Rallye dos Sertoes, au Brésil, et quatre prototypes au Silk Way Rally (« Rallye de la route de la soie »), qui les a menés à travers la Russie, le Kazakhstan et le Turkménistan, avec, dans les deux cas, une victoire à la clé. À ces plus de deux fois 4.500 km de spéciales s’est ajoutée une fois et demi la distance du « Dakar » parcourue au Maroc sous la forme de longues étapes, le tout sans le moindre problème digne d’être signalé.
Les véhicules du « Dakar » 2010 reprennent la conception de base du Race Touareg 2 qui a eu son « baptême de compétition » en 2005 et qui a été amélioré progressivement. Grâce aux cycles de développement généralement longs dans le domaine des rallyes-marathons, l’actuel « RT2 » cumule l’expérience de cinq années d’engagement en rallye. Alors qu’en Formule 1, jusqu’à trois nouveaux châssis sont développés par saison pour une voiture, les composants destinés au « Dakar » bénéficient d’un délai de développement sensiblement plus long et sont également conçus pour être utilisés bien plus longtemps.
La confiance, c’est bien ; le contrôle, c’est mieux
Sans compter le moteur, le Race Touareg est constitué de 5.000 pièce distinctes. Chacune d’elles est examinée avec le plus grand soin avant d’être intégrée au véhicule ou embarquée en tant que pièce de rechange. Pour cela, Volkswagen a mis au point un système de contrôle de la qualité impitoyable. Il s’agit de procédures de contrôle non destructives spéciales grâce auxquelles il est possible de détecter les défauts de fabrication des pièces produites chez Volkswagen et chez ses soustraitants. Par ailleurs, on procède pour chaque série à des prélèvements qui sont soumis aux contraintes les plus élevées. Chaque pièce individuelle est cataloguée électroniquement et voit sa durée de service saisie.
Lors du « Dakar », des lecteurs de code-barre permettent d’avoir en permanence une vue d’ensemble sur le contenu du véritable entrepôt mobile de pièces de rechange que sont les camions d’assistance. Ces scanners donnent aussi des indications sur l’échéance de remplacement des pièces. Tout ceci avec un seul objectif : pouvoir faire face au mieux aux aléas de l’épreuve.
Amélioré dans le détail : le « RT2 » du « Dakar » 2010
La version 2010 du Race Touareg a fait l’objet d’améliorations de détail. L’objectif des ingénieurs n’était pas d’obtenir une augmentation sensible de la puissance, mais une meilleure résistance. Ainsi, l’endurance des boîtes de vitesses a encore été améliorée et l’alimentation en tension du réseau de bord est encore plus stable dans les conditions extrêmes. La ventilation des freins a été optimisée. Et, finalement, le refroidisseur perfectionné de l’air de suralimentation affiche une endurance encore en progrès.
Du véhicule de série au prototype
Lors de la deuxième édition (1980) du rallye, encore largement inconnu à l’époque, quatre Volkswagen Iltis pour ainsi dire de série se sont présentées sur la ligne de départ. Même leur toit et leurs portières en toile étaient d’origine. Ces véhicules de rallye ne se distinguaient de la version de série que par un équipement spécifique à la pratique du tout-terrain sur de longues distances, du matériel de navigation et de sécurité, ainsi qu’une puissance légèrement supérieure. Après 10.000 km, le pilote de course et de rallye Freddy Kottulinsky s’est adjugé la victoire au général, aidé en cela par son copilote, Gerd Löffelmann.
En 2003, la marque s’est également imposée d’emblée lorsqu’elle a engagé le buggy Tarek, qui faisait alors fonction de véhicule-laboratoire. Avec le doublé dans la catégorie des deux roues motrices et les sixième et huitième places au général des équipages Stéphane Henrard/Bobby Willis et Jutta Kleinschmidt/Fabrizia Pons, la preuve était faite que la technologie TDI était concurrentielle.
Depuis 2004, les véhicules alignés par Volkswagen au Dakar sont de purs prototypes.
Les « anges bleus » : le service d’assistance rapide de Volkswagen
Ce sont les assistants qui travaillent dans les coulisses, les « mulets » présents sur le terrain : les onze camions MAN du team Volkswagen. Jour après jour, ils ont transporté l’équipement et les pièces de rechange de bivouac en bivouac. Deux de ces camions étaient également inscrits en tant que participants, même s’ils ne visaient pas la victoire. Du fait qu’ils effectuaient le même parcours que les Race Touareg, ils pouvaient leur venir en aide au plus vite.
L’équipe d’assistance comptait également huit autres véhicules. Il s’agissait d’Amarok et de Multivan Panamericana 4motion. C’était la première apparition publique du pickup construit en Argentine. Les Amarok à transmission intégrale ont fait aussi office de véhicules d’accompagnement officiels du rallye « Dakar » et des organisateurs d’A.S.O.
pfffffff il n’y a meme pas de volant multifonctions 😉
Quatre des vingt véhicules de la flotte mise à la disposition des organisateurs ont vu leur potentiel tout-terrain « de série » élargi pour affronter les condition extrêmes (dunes, pistes graveleuses les plus dures et gués) des spéciales.
Le pick-up est introduit dans la foulée du Dakar, d’abord en Amérique du Sud, ensuite en Europe.
Place aux photos de la course :
la gadoue, la gadoue…(air connu)
un bon car-wash après toute cette boue…